L'auteur multi-moliérisé nous embarque dans un voyage théâtral unique à travers identité et exil. Attachez-vous bien, émotions garanties !
Nous, on y est allé un peu par habitude, on nous la fait plus à nous, c'est notre 9e Michalik et comme à chaque fois on se dit qu'il sera encore un des incontournables de la saison. On est là, mi-impatient, mi-blasé, quasi certain de vivre un truc génial tout en se demandant si la vraie surprise ne serait pas, en fait, que ce soit (un peu) raté. Et le spectacle a commencé, et la vague est passée. Chaque Michalik a sa force, celui-ci serait plus politique ? Il a eu l’intelligence de mettre l’humain à la place de la rhétorique et les acteurs emportent tout. C’est vrai qu’on commence à avoir l’habitude des spectacles de Michalik, c’est vrai, puisque finalement on se surprend à peine d’être debout, les yeux en pluie de paillettes, à la fin du spectacle. Alors habitué des Michalik, certes, mais avec une nuance : Passeport, est (jusqu’au prochain ?) celui qu'on a préféré.
